Chaque année, le Tour de France ne fait pas seulement vibrer les passionnés de cyclisme : il mobilise aussi une véritable armée de véhicules. Si vous avez déjà regardé une étape à la télévision ou sur le bord des routes, vous avez forcément vu défiler des dizaines, voire des centaines de voitures aux couleurs vives. Mais une fois la dernière étape terminée sur les Champs-Élysées, que deviennent toutes ces voitures ? Vous allez voir, leur vie ne s’arrête pas là, bien au contraire.
Une flotte gigantesque et bien huilée
Pour vous donner une idée, plus de 250 véhicules sont mobilisés chaque année rien que pour l’organisation du Tour. La grande majorité vient de Škoda, le partenaire officiel de l’événement depuis 2004. On parle ici de voitures comme la célèbre Enyaq rouge du directeur de course, des Octavia Combi, des Superb, ou encore des Kodiaq.
Mais il ne faut pas oublier les véhicules de la caravane publicitaire, ceux des équipes cyclistes, des médias et des officiels. Un vrai ballet automobile qui sillonne les routes de France pendant trois semaines.
Les voitures Škoda : un retour bien organisé
Les véhicules fournis par Škoda ne sont pas des voitures perdues après la course. La plupart sont prêtées ou louées via un système très bien rodé. Une fois la Grande Boucle terminée, ces voitures retournent chez Škoda, sont reconditionnées, débarrassées de leurs autocollants, puis revendues dans le réseau de concessionnaires comme véhicules d’occasion.
Et ce n’est pas tout : des éditions spéciales « Tour de France » sont parfois créées pour séduire les fans. Résultat ? Ces voitures trouvent souvent preneur rapidement, tant elles incarnent une part du mythe.
La caravane publicitaire : chacun gère sa flotte
La fameuse caravane publicitaire, avec ses véhicules souvent très customisés, appartient aux marques qui participent au Tour. Certaines voitures sont réutilisées pour d’autres événements, d’autres retournent aux sociétés de location, et une partie est revendue, parfois même aux enchères. Chaque sponsor a sa propre stratégie.
Ce qui est sûr, c’est que ces voitures ne passent pas inaperçues, même après le Tour !
Les véhicules des équipes : toujours sur la route
Les voitures des équipes cyclistes – souvent des breaks ou des SUV bien équipés – appartiennent aux équipes elles-mêmes. Elles continuent à être utilisées pendant tout le reste de la saison cycliste, sur d’autres courses comme la Vuelta ou le Giro. Ces voitures, hyper bien entretenues, roulent beaucoup, mais avec une attention quasi chirurgicale. Et parfois, elles aussi se retrouvent en vente avec un historique prestigieux.
Un bon plan pour les amateurs de belles occasions
Acheter une voiture ayant roulé sur le Tour de France, c’est un peu comme acheter un morceau de légende. En plus, ces véhicules offrent souvent de très bonnes garanties :
- Un entretien irréprochable, assuré par des pros tout au long de la course.
- Un kilométrage maîtrisé, car même si le Tour dure trois semaines, cela reste raisonnable.
- Un prix souvent attractif par rapport au neuf.
- Et ce petit plus : l’aura unique d’avoir participé à l’un des plus grands événements sportifs du monde.
C’est donc un marché de l’occasion qui attire les passionnés… mais pas que !
Vers une flotte plus verte et responsable
Depuis quelques années, la tendance est à l’électrification. Škoda a déjà amorcé le virage avec l’Enyaq, 100% électrique, et toute la flotte 2025 est au minimum hybride. La caravane publicitaire Škoda, elle, est désormais 100% électrique. Cela signifie que les voitures revendues après le Tour sont aussi plus respectueuses de l’environnement, un argument de plus pour séduire les acheteurs.
Une seconde vie bien remplie
Non, les voitures du Tour ne disparaissent pas dans la nature après l’arrivée finale. Elles entament plutôt une nouvelle vie bien planifiée : retour chez le constructeur, nettoyage, revente ou réutilisation. Une gestion efficace, qui allie passion, recyclage intelligent et logistique millimétrée.
Alors la prochaine fois que vous croiserez une Škoda estampillée “Tour de France”, sachez qu’elle a peut-être déjà vécu l’aventure de sa vie… et qu’elle n’en est qu’au début d’une nouvelle.